Bolivie : des mines à la jungle

Avec ses 4070m d’altitude, Potosi figure parmi les villes les plus hautes du monde.

Ville minière légendaire, Potosi tire son nom du mot Quechua « Potojsi » signifiant « explosion ». L’exploitation du « Cerro Rico », la montagne dominant la ville incroyablement riche en argent, a permis l’enrichissement de l’Etat Espagnol tout au long de l’époque coloniale. La légende dit que la quantité d’argent extraite du Cerro Rico à cette époque était telle qu’elle aurait suffi à construire un pont au dessus de l’Atlantique entre la Bolivie et l’Espagne.

Victor Castro Lopez
Aujourd’hui l’exploitation minière reste la principale activité économique de la ville. Le premier entrepreneur que nous avons rencontré l’a bien compris puisqu’il tient un magasin fournissant aux mineurs tout ce dont ils ont besoin pour travailler : bottes, masques, pelles, pioches, machines en tout genre. Victor Castro Lopez issu d’une famille pauvre et nombreuse a toujours eu le désir d’aller de l’avant et de se différencier afin de ne pas finir dans les mines comme son père.

 

 

Victor Lopez Business

 

 

Nous interviewons ensuite Henry Marcelo Apacani qui tient un magasin de jeux vidéos faisant le bonheur de jeune Potosinos.

Henry Marcelo Apacani Business

 

 

Et Enfin, Victor Rivera Alban passionné depuis toujours de rock et de métal qui est devenu le premier tatoueur de la ville.

Victor Hugo Rivera Alban

Tatoueur Victor

 

 

Nous quittons ensuite Potosi et son froid glacial pour un tout autre paysage : la jungle amazonienne.

Après 24 heures de bus sur une route extrêmement étroite et sinueuse au bord d’un précipice, on la surnomme d’ailleurs ici « la caretera de la muerte » (route de la mort), nous arrivons à Rurrenabaque.

Rurrenabaque

Située à l’entrée de la partie Bolivienne de l’Amazonie, Rurrenabaque s’étend le long du rio Beni sur lequel circulent toutes sortes d’embarcations. On se croirait presque en Thaïlande !

Ivan et Elias Quispe

Nous rencontrerons ici Elias Felix Quispe et son fils Ivan Quispe. A la base charpentier, Elias a failli mettre la clé sous la porte il y a quelques années. Au dernier moment cependant, son fils lui montre ce qu’il arrive à réaliser avec les machines de son père qu’il côtoie depuis tout petit : cuillères en bois torsadées, saladiers en forme de feuilles… On quitte le domaine utilitaire de la charpenterie, pour l’esthétisme de l’artisanat. Et aujourd’hui l’entreprise familiale ne vit quasiment que de ça.

Artisanat Quispe

 

Après Rurrenabaque, nous nous dirigeons maintenant vers notre 10ème pays : Le Pérou !